Une telle volonté est fortement entretenue par la conscience, réaffirmée par le Chef de l’Etat du Sénégal, de l’importance d’un tel événement. Cette même volonté participe à entretenir la créativité, à soutenir l’innovation et à créer les conditions d’expression de personnalités collectives en général, individuelles en particulier, qui permettent d’apprécier notre capacité à garder l’initiative, en toutes circonstances, pour le développement de l’Afrique.
La Biennale de Dakar n’est pas simplement une manifestation périodique. Elle s’affirme depuis longtemps déjà comme le lieu de rencontre de projets artistiques pertinents qui participent à la promotion des artistes africains sur le plan international. Elle est, en même temps, un espace de réflexions approfondies sur des questions à l’ordre du jour sur la scène internationale. La diversité culturelle reste dès lors au cœur du projet de la Biennale de l’Art Africain Contemporain. A cet égard, Dak’Art peut légitiment se présenter comme une contribution pertinente à la stratégie globale pour sa sauvegarde.
Cette édition s’inscrit ainsi dans l’articulation nécessaire entre une Afrique, consciente de l’urgence qui s’attache à la réalisation de son unité politique, et un monde dont les caractéristiques essentielles, à notre époque, résident dans la réalité des grands ensembles politiques et économiques, la vitesse de la circulation de l’information, la place de l’économie du savoir et des industries culturelles dans les échanges internationaux.
« Afrique : miroir ? » est le thème des rencontres et échanges. Plusieurs intervenants sont invités à partager leur perception de l’Afrique, des enjeux de notre époque et des entreprises convergentes qui invitent à des relations plus solidaires pour la réalisation d’un futur plus respectueux de la diversité.
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